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Prenez, buvez en tous, car ceci est le sang,
Alliance sacrée, liant le fable Fils
Du Père indifférent, silencieux de tout temps,
A Moi qui le trouvais juste après son supplice.

C’est Moi l’Ange Maudit, que tu appelles Dieu ;
Vierges, catins, Me prient, dans leurs rêves de feu.

« JE SUIS LE TENTATEUR !! »

Une offrande sans fin : la Morsure du Christ !
Dans la nuit du tombeau, Je te réanimerai
Délecté de ton sang, espoir de tous les tristes
Disciples qui depuis, par leur foi t’imploraient.

C’est Moi que les croyants chantent pendant l’office,
Aussi pour Ma Splendeur blessez votre prochain !
Apaisez votre soif, que saigne l’orifice.
Transmettez tous le mal que J’offris au humains.

Ce soir ivrogne toi, d’Élysées chimériques ;
Point de résurrection, ni d’exploit sur l’abîme.
Voici l’homme ! Un mort ! Crucifixion tragique.
Tu pries le macchabée que Ma Morsure anime.

Car Je suis bien Celui, que tu appelles Dieu.
Vierges, catins Me prient, dans leurs rêves de feu.
Vénérés des pasteurs, comme des alchimistes
Je suis le tentateur, J’ai bu le sang du Christ !

Cœur sanglant arraché, suriné d’un poignard,
Des clameurs aiguisées, forgé de métal noir.

Pacte caprin signé, rouge sur le grimoire :
Coupe, bâton, denier,épée de métal noir.

Vingt ans de fols excès, sous ton emprise impure !
Natassja passionnée, de douleurs suraiguës.
Tes jouissances, Circé, ces poisons les plus purs ;
Ô maîtresse damnée ! Verse encore ta cigüe.

Ivresse dans l’orgie, le sabbat du Démon,
Overdose et trésors, promesses d’Infini.
Plus bas le cœur noircit, dans ce grand puits sans fond :
L’Astral ! Même à la mort tu insuffles la vie !

Ô porte des Enfers, ce soir je te franchis,
Et vêtu tout de noir, cherchant l’Ange déchu ;
Loin de toute lumière, je plonge dans la nuit,
Puis dans l’écho du soir, soudain tu m’apparus

Ô Prince des Enfers, apparaît dans ta Gloire !
Ténébreux Souverain, nimbé de métal noir.
Ô puissant Lucifer, apparaît dans ta Gloire !
Illumine les tiens, nimbé de métal noir.

Signe toi du kandjar, cupide prétendant.
Ton baptême renié, reçois l’Initiation ;
Irrigué d’un nectar savant précipitant
En diadème pourpré, décorant l’incision.

Œuvre au Rouge, descends ! Dans l’astral des puissants.
Sacrifice de sang, sollicite Satan !

N’aie ni peur, ni regret, la lame doit trancher !
Ni remord, ni pitié, car le sang doit couler !

Notre assemblée masquée, d’ésotériques frasques
Coalise occultée, autour de l’Innocence ;
Aimantant les secrets de nos désirs fantasques
De bibles insultées, par de rouges essences !

Œuvre au Rouge, descends ! Dans l’astral des puissants.
Sacrifice de sang, sollicite Satan !

Que cet infantile ange au centre, seul s’avance
Venez tous en vendange, Ô mes frères de science !
Que la cérémonie des Grands Secrets commence :
Relions la Démonie ! Et maintenant : silence !

« Abats la lame. »
« Mes frères, rendons Gloire à notre Maître. »

Sacrifice accepté par le Serpent Sacré,
Abyssal suzerain des essences soufrées.
Ce scélérat excès, ta saisie, tee désigne
Du sang de l’esprit sain, successeur, dans nos vignes.

N’aie ni peur, ni regret, la doit trancher !
Ni remord, ni pitié, car le sang doit couler !

Dieu ne présagea point, depuis la claire-voie
La braise de Satan ! Rouage de la trame,
Déposée par les miens, diabolique convoi,
L’abside sidérant, au cœur de Notre Dame.

Ces Rameaux piétinées, nos cohortes s’installent
Au chœur, Pater Noster, le maître-autel s’embrase.
Fumerolles, nuées, enveloppant les stalles ;
De ta gloire d’hier, nous ferons table rase.

Cathédrale sacrée, dans un tonnerre infâme,
Sur ta flèche léchée par d’infernales flammes
Nos démons exaltés, ta débâcle proclament !

Vierge Marie, souillée, entre toutes les femmes,
Ta défaite est signée, ton refuge rend l’âme.
Contemple nos armées que les impurs acclament !

Alors que tout Paris, s’enfonce dans la nuit,
Tout ton peuple est en pleurs et les traîtres jubilent.
Mais pour Fulcanelli, le mystère périt
Dans ces feux de malheur aux ferveurs volubiles.

De néfastes festins, fusent depuis ta nef,
Chutant à l’état brut, l’orgie de vénéfices,
Quel sinistre destin, devenir notre fief !
Ton sacre sous le rut de tous nos maléfices.

Couchée devant la tour, Babylone de fer,
Abandonnée des Saints, charogne pour festin ;
Alertant les vautours, tel un phare en Enfer
Vois la grande Catin rire de ton destin !

« Cathédrale, violée par toutes nos légions,
Ton bas ventre souillé, enfante le Démon ! »

Dans la glace surgit l’effroi d’un reflet pâle,
La tragique scorie du brasier infernal.
Foyer des frénésie qui brûlèrent la nuit,
Souvenir de jadis, depuis plus rien ne luit.

Aujourd’hui marchant seul, dedans feue Notre Dame,
Sous ton augure noir, instruction subreptice.
Mon charme n’est que fard, plus tranchant que des lames,
Offrant l’exécution, à défaut de justice.

Ô qu’as-tu fais de moi ? Une ombre solitaire !
Un spectre tourmenté ! Ô don d’éternité ?
Maudit présent tu n’es qu’un désert de regrets.

Toutes ces nuits passées, seul dans ce cimetière,
Sous la lune dressée, écueil du cimetière.
C’est là que sont les miens ! Tous dans ce cimetière ;
Ce soir tu les rejoins ! Dans ce grand cimetière !

Toute une vie jurant, de la mort le refus,
Puis une éternité, désirant sa sanction.
Pris au sein de ces temps que je ne saisis plus ;
Il me faut te chercher, trouver ma rédemption.

De larmes en saignées, éconduit, perdu, j’erre,
Piège dépravé de funestes caprices,
Offrant aux jeunes fleurs, outrages jugulaires,
Trompant mon désespoir en bouquet de sévices.

Ô qu’as-tu fais de moi ? Du sang le tributaire,
Diable infirme, je suis dipsomane sans cure,
Sous ton charme maudit, Circé des sépultures !

De la foule, lassé, de ces vies décaties,
De ces années de fiel, ce soir je me rembouge.
Alors qu’est effondrée; dans mes bras cette hostie
Mes yeux levés au ciel, goûtant le Lune Rouge ;

Sous sa rousse lueur, la cicatrice signe
Tel un sceau fissurant le sort de ta morsure.
Soutenir ce malheur ? Pour que je m’y résigne
L’accoutumance au sang en est l’unique cure !

« A la mort, l’Œuvre au Noir, feux du soir, l’Athanor ! »

Comme un blême soleil tombant en plein hiver.
Voici venu le mois de ton appareillage
Vers le dernier sommeil, que l’artiste révère,
Délesté des pourquoi pour fuir sans arrimage.

Sous cette barque dort l’exquise obscurité
Dans laquelle l’éclat des étoiles se meurs.
Seuls rutilent alors les yeux de ton nocher ;
Quel sinistre convoi vers l’escale en malheur !

De Charybde en Scylla, grand ancien éprouvé
Si las de ressasser souffrances et tracas.
Seule la mort pourra, dernière à te piéger,
Assourdir pour ta paix, du ressac les fracas.

Aux confins du néant surgit Poséidon,
Son trident projetant la vague scélérate.
Elle cingle, inondant l’ultime embarcation,
Ton vieux corps éclatant en gerbes écarlates.

« À la mort, l’Œuvre au Noir, feux du soir, l’Athanor ! »

Ce vermeil de ton sang fuse de ces misères,
S’étiole en verdoyant, songe des profondeurs.
La narcose s’étend ; ton souffle se libère,
Tu hurles en te noyant : « Va au Diable, ma peur !

Adieu triste vie, et ses émois ;
Ivresse infinie, je suis à toi ! « 

Du vide, envahissant, qui remplit tout ton corps,
Qui pâlit en chutant, au fond des océans
Du vide, sidérant. La noirceur de la mort
T’étrangle en te noyant, au fond des océans
Du vide, rugissant, qui dévore ton cœur.
Tu accueilles la mort, au fond des océans
Du vide, t’enclavant ; ta nouvelle demeure.
Pour l’éternité, dors ! Au fond de l’océan.

Noires, la galaxies, sidérantes prisons,
Pour les Dieux interdits et leurs malédictions.
Je viens de l’Infini tenant l’ardent tison ;
J’ai leur flamme ravie, le Feu de vos démons.

Toi le paria meurtri, gorge-toi de mon Don,
Lève-toi cette nuit, défie les horizons !
Sycophantes bannis, assassins et félons,
Sorcières et pythies, vénérez ma passion !

À l’artiste ivrogné, j’offre illumination.
Puis le tribun devient puits de fascination,
Et l’hétère rouée, source d’adoration.
Levez vous plébéiens, avec moi proclamons !

Meurs, prophète maudit, meurs, Fils du Dieu néant !
Meurs, à tout jamais Christ ; meurs, libère Satan !

Noires, la galaxies, sidérantes prisons,
Pour les Dieux interdits et leurs malédictions.
Je viens de l’Infini tenant l’ardent tison ;
J’ai leur flamme ravie, le Feu de vos démons.

« ACCLAME LE TRIOMPHE
DE LUCIFER ! »

VERSIONS

ALBUM HAS BEEN RELEASED IN 11 VERSIONS. THIS SECTION HAS TO BE COMPLETED

To Be Completed

To Be Completed

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La Morsure du Christ

Release Date : mai 7, 2021
Artist : SETH
Genre : black_metal
Catalog ref. : SOM611D

With the flame of SETH burning strong again, the French black metallers started writing new material. On the new record ‘La Morsure du Christ’ (a double meaning title: literally « The Bite of Christ » and phonetically « Christ’s death is certain »), they return to their original sound, employ French alexandrine verse in their lyrics and choose a striking image as an album art. The blazing inferno of the Notre-Dame de Paris is depicted on the cover, an event that shuddered the world on April 15, 2019. The release of the record marks the 2nd anniversary of the event. It’s a powerful picture that conveys the very essence of ‘La Morsure du Christ.’ In a world moving further away from religion and spirituality, the demise of this landmark symbolizes the end of the Christian reign and the ultimate betrayal of God. From the ashes of the cathedral, a godless world will come into being.

CREDITS

Musique : Heimoth
Lyrisme : Saint Vincent
Couverture : Leoncio Harmr
Graphisme, mise en page : Adrien Bousson
Logo Seth : Christophe Szpajdel
Photographie Groupe : Andy Julia
Photographie Notre-Dame de Paris : Saint Vincent

Enregistrement Batterie, Mixage, Mastering : Francis Caste, Studio Sainte-Marthe
Enregistrement Guitares et Basse : Philippe Michon, Tessiture Studio
Enregistrement Chants : Arnaud Ménard, Sicarius Productions
Enregistrement Claviers : Pierre Le Pape, PLP Productions

NOTES

THIS SECTION HAS TO BE COMPLETED
– The album has been writtten as a sequel to « Les Blessures de l’Âme, the first album from the band, released in 2000.
– The lyrics have been openly written as an homage to « Les Fleurs du Mal » from Charles Baudelaire. The lyrics from the track « Les Océans du Vide » are pointing to « L’invitation au Voyage », « Le triomphe de Lucifer » to « Les Litanies de Satan » and « L’Hymne au Vampire Act.III » to « Le Vampire ».
– Outdoor band pics have been taken at the abbaye royale Notre-Dame du Lys (check here.
« Founded by Saint Louis at the behest of his mother Blanche of Castile, the abbey welcomed its first nuns, transferred from Maubisson Abbey, in 1248. The king’s protégées, young girls from good families, and repented sinners took refuge there.
The convent buildings, burnt down in 1358 during the Hundred Years’ War, were gradually rebuilt from the 15th century on. Restored in the 17th century, it slowly lost its prestige until the French Revolution when, having been pillaged, it was used as a cattle pen. In 1794, some of the buildings were destroyed and it was sold to a Swiss buyer as a romantic ruin in 1797.
The ruins of the abbey, which are still visible today and bear witness to the past splendour of the buildings, were finally given listed historic monument status in 1930. »

REVIEWS

Hard Force (FR)
Acta Infernalis (FR) 95/100
Metal Italia (IT) 8/10
Distorted Sound Mag (UK)
Blabberlmouth (USA) 8/10
El Lado Oscuro (Latin America)
Zware Metalen (NL) 90/100
Full Black Reviews 82/100
Zephyrs Odem (DE) 10/10
Scream Blast Repeat (UK) 7/10
Thrashocore (FR) 9/10
Angry Metal Guy (USA) 4/5
Ave Noctum (USA) 9,5/10
Soil Chronicles (FR) 10/10
The Metal Observer 9/10
Metal Chroniques (FR) 9,5/10
Seigneurs du Metal (FR) 9/10
Guts of Darkness (FR) 5/6
Extreminal (TK) 9/10
Nightfall in Metal Earth (FR) 4,5/5
Broken Tomb (ES) 9/10
Addergebroed (NL) 83/100

Album is a metal best seller in France